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Jeudi 30 novembre, la 28e Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 28) débutera à Dubaï jusqu'au 23 décembre. L'Institut International du Froid sera présent.

Cette conférence internationale réunira les pays signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ainsi que les acteurs et actrices du climat et mettra l'accent sur le premier Global Stocktake (Bilan Mondial), la transition énergétique, et la solidarité entre les pays du Nord et les pays du Sud. Responsable d'une part non négligeable de la consommation d'électricité mondiale, la profession du Froid, consciente de son rôle dans la transition énergétique, sera représenté par la présence de l'Institut International du Froid à la conférence. Didier Coulomb, président de l'IIF sera accompagné de Yosr Allouche, chargée de lui succéder en fin d'année 2024 et Ina Colombo, adjointe à la direction.

Lors d'un entretien avec Didier Coulomb durant l'été, la rédaction posait la question « Quel message comptez-vous porter à la conférence sur le changement climatique à la fin de l’année à Dubaï suite au ICR ? », Didier Coulomb a répondu : « Pour la première fois, une conférence sur le changement climatique, la COP28 à Dubaï, va porter le sujet du froid comme un sujet majeur. Il faut donc en profiter pour faire passer des messages. C’est pourquoi l’IIF a conclu un accord avec les Nations Unies pour partager un pavillon à la COP28, avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, le Programme des Nations Unies pour le Développement, la Food and Agriculture Organisation et la Banque Mondiale avec l’appui de quelques autres organisations et entreprises. Le pavillon permettra d’exposer des documents, d’organiser des petites conférences. Pour notre part, nous porterons les messages suivants : le froid est nécessaire, et de plus en plus nécessaire, partout dans le monde et en particulier dans les pays en développement : c’est une question de santé (conservation des produits de santé comme les vaccins, sécurité sanitaire des aliments), de sécurité alimentaire, de vie pendant les canicules, de moyens de réduction des émissions de gaz à effet de serre (pompes à chaleur, capture et stockage de CO2…) et d’adaptation au changement climatique. Il faut donc que le froid se développe, mais de façon durable, c’est-à-dire en minimisant son impact sur le réchauffement climatique : efficacité énergétique, frigorigènes à faible effet de serre, recyclages… Nous montrerons des réalisations, des innovations, des solutions. Enfin, nous inciterons chaque pays à mettre en place des plans d’action en matière de froid. Ces plans doivent être à la fois les plus détaillés possibles et viser le moyen et le long terme, avec des investissements conséquents. Le fait d’avoir un pavillon dans la zone de la COP dédiée aux négociations entre pays est un atout fort pour permettre des échanges fructueux. »

​​​​​Le programme des cinq « side-events » organisés par l'IIF sera bientôt communiqué par l'institut.