
Avec l’augmentation des températures depuis une vingtaine d’années, notamment dans le sud du pays, le recours à la climatisation ne cesse de croître. Le Snefcca souligne son rôle crucial pour la santé des populations vulnérables lors de canicules. Encore faut-il que les installations soient bien dimensionnées, correctement réglées et régulièrement entretenues. C’est là qu’intervient le savoir-faire des frigoristes, garants d’un confort thermique optimal et d’une bonne qualité de l’air intérieur.
Des fluides frigorigènes en mutation
Longtemps pointée du doigt pour son impact climatique, la climatisation évolue. Grâce au règlement européen F-Gas, les fluides frigorigènes à fort pouvoir de réchauffement sont progressivement remplacés par des alternatives plus vertueuses. En outre, les professionnels habilités à manipuler ces produits doivent être titulaires d’une attestation de capacité, assurant ainsi une gestion sécurisée et réglementée.
Maîtriser la consommation énergétique
Comme tout équipement électrique, la climatisation consomme de l’énergie. Mais avec un choix d’appareils performants (classés A+++ par exemple) et un usage raisonné, centré sur les périodes de forte chaleur, son impact peut être contenu. Le Snefcca rappelle également l’importance de l’isolation du bâti, indispensable pour optimiser le rendement des installations, été comme hiver.
Vers un confort thermique durable
Enfin, le syndicat appelle à repenser notre approche du confort thermique. Les systèmes réversibles, comme les pompes à chaleur Air/Air, permettent de chauffer en hiver et rafraîchir en été avec un seul équipement. Une solution adaptée aux bâtiments tertiaires (écoles, EHPAD…) et qui contribue à la décarbonation des usages.
Professionnalisation, efficacité énergétique et adaptation au changement climatique : pour le Snefcca, la climatisation, loin d’être un luxe, est un enjeu primordiale à encadrer avec rigueur.