« Nous avons besoin des pompes à chaleur. » Ce titre aux allures d’incantation n’en n’émane pas moins d’un Post du ministre de l’Économie lui-même sur son compte LinkedIn le 15 avril dernier. Il faut dire que ce même jour, Bruno Le Maire, accompagné du ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Énergie, faisait un déplacement dans la Somme pour évoquer le plan de développement de la filière industrielle des PAC en France. Découvrez l’édito du n° 1119 (Avril 2024) de La Rpf

L’occasion pour lui de rappeler l’objectif fixé par le président de la République en septembre 2023 de produire un million de pompes à chaleur sur notre territoire d’ici 2027. Tout en louant les bienfaits de ces équipements pour le climat, notre balance commerciale, l’emploi et le pouvoir d’achat des utilisateurs, notre ministre a déclaré : « les pompes à chaleur françaises sont tout simplement les meilleures ». Restait à énumérer les moyens pour parvenir à de telles fins. Et parmi ceux-ci, la volonté de limiter l’accès aux aides publiques à l’achat d’équipements produits en France ou en Europe. Un dispositif appelé « éco-conditionnalité » qui devrait permettre d’éviter à la filière de connaître le sort réservé aux panneaux photovoltaïques français…

Au-delà des réserves qui ont été exprimées à la suite des annonces gouvernementales (baisse des chantiers, problème du recrutement…), force est de constater le potentiel du marché de la PAC. Le Snefcca ne s’y est pas trompé en lui consacrant dernièrement l’une de ses réunions régionales très suivie. Sans oublier, décarbonation oblige, que la pompe à chaleur perce aussi dans l’industrie en haute et très haute température sur un marché beaucoup moins bataillé, avec un avenir tout aussi prometteur.

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