La Rpf / L.P
Alors que le Congrès International du Froid ouvre ses portes à Paris, Didier Coulomb, directeur général de l'Institut International du Froid (IIF) s'exprime pour la Rpf sur cet événement aussi important que rare en France.

Depuis ce lundi et jusqu'à vendredi 25 août, près de 1000 participants sont attendus au Palais des Congrès de Paris pour l'ICR. L'édition parisienne du Congrès international du froid a pour thème « Pour un froid efficace, sobre et intelligent ». Didier Coulomb, directeur général de l'IIF, a répondu aux questions de la Revue pratique du froid.

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Didier Coulomb, directeur général de l'IIF.

D.C : Le lieu où se déroule le congrès a une grande influence sur la participation. Les congrès les plus réussis sur ce point de vue ont eu lieu en Asie, notamment grâce à la présence très forte de la Chine qui s’inscrit comme le premier pays en termes de publications sur le Froid. Comparée au congrès en Europe et en Amérique du Nord, la participation au congrès de Paris est supérieure puisque nous attendons entre 900 et 1000 participants.

Durant la séance plénière en ouverture du congrès, vous avez tenu à rendre hommage à deux personnalités...

D.C : La volonté de l’AFF (Association Françaises du Froid, organisatrice du congrès, ndlr) a été de célébrer Charles Tellier, considéré comme le père du Froid avec la mise au point des premières machines frigorifiques et impliqué dans la création de plusieurs associations du Froid. L’autre portrait était celui d’André Gac, ancien directeur général de l’IIF.

Quel mot d'ordre pour ces cinq jours de congrès ?

D.C : Le Froid est un secteur qui a déjà fait beaucoup pour l’énergie (gaz fluorés, énergie…), nous pouvons encore faire davantage et seulement si nous travaillons avec d’autres domaines. Mon souhait est que le Froid entraîne d’autres secteurs. Un des buts du congrès est une fertilisation croisée entre différentes disciplines du Froid.