
À l’heure où se prépare la nouvelle F-Gas, Green Point répond désormais à l’ensemble des fluides susceptibles d’être utilisés.

Concernant la reconstruction des compresseurs utilisant des hydrocarbures, Green Point a en effet commencé à intervenir sur des compresseurs à piston au propane. Cette extension de service, qui ne concerne globalement encore que quelques matériels du fait d’une base installée encore peu importante, en France notamment, intervient après avoir revu les process et trouvé une solution de dégazage appropriée dans les ateliers du reconstructeur.
Ce démarrage encore très timide sur le propane suivra peut-être la même tendance que le CO2 transcritique. Après être passé par une phase confidentielle il y a 4 à 5 ans, la demande de reconstruction sur cette technologie est désormais beaucoup plus visible, à raison de plusieurs compresseurs par semaine, explique Philippe Maratuech. Le dirigeant de Green Point constate que si le transcritique est désormais bien appréhendé par de plus en plus d’installateurs, appartenant à des grands groupes ou des indépendants, il en reste encore quelques-uns qui doivent s’y familiariser en intensifiant leur formation. Les équipements pris en charge dans les ateliers de Green Point révèlent en effet très souvent des problèmes dus à une méconnaissance de la technologie. Il est vrai qu’en cas de problèmes sur ce type de matériel, les conséquences peuvent être démultipliées par rapport à des compresseurs classiques. Ce qui nécessite généralement des changements de pièces encore plus importants. La reconstruction en atelier qui consiste en une intervention très minutieuse et profonde fait plus que jamais prendre conscience avec le CO2 qu’il s’agit d’une opération de remise à neuf assortie de garanties.
Durant cet été marqué par une activité particulièrement soutenue chez Green Point, les techniciens ont eu à traiter, entre autres, des compresseurs CO2 transcritiques très sollicités pendant les épisodes caniculaires, surtout côté basse température. Plus globalement, au-delà de l’emballement des températures estivales, cette activité florissante peut aussi s’expliquer par le fait que des opérateurs reprennent des opérations de maintenance avec un volant de compresseurs prêts à être échangés. Ceci concernant surtout l’industrie lourde, l’agroalimentaire, le maritime ou encore la pharmacologie.
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Le point sur la reconstruction des compresseurs
Green Point confie avoir pu répondre à la très forte demande sans avoir à subir de manque de pièces courantes significatif, alors même que certains composants électroniques se font plus rares.
Mais grâce à une anticipation des stocks en amont constitués avec plusieurs fournisseurs, les délais de livraison chez les clients n’ont pratiquement pas été impactés, souligne Philippe Maratuech. Il précise que Green Point sera pour la première fois présent sur le stand Bitzer à Chillventa où sera présenté l’ensemble de son offre dans un même espace.
L’apport de l’analyse vibratoire
Parmi les nouveautés proposées par Green Point SRSB, figure l’analyse vibratoire.
Techniquement, cela consiste dans la mise en place d’un capteur de vibration sur un ou plusieurs points précis au niveau de la carcasse du compresseur permettant la surveillance et le diagnostic de celui-ci.
La surveillance consiste à comparer les vibrations d’un compresseur sorti d’usine avec celui ayant plusieurs années de fonctionnement afin d’analyser les valeurs. Si l’écart est trop important, il est possible de prévenir une future panne.
Avantages : Cette analyse vibratoire permet d’évaluer l’état d’usure des roulements des compresseurs à vis, d’anticiper les pannes mécaniques et de planifier les révisions en avance.
Coût : Il est directement lié au temps passé et à la quantité de données à traiter pour le rapport.
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