Pour HRS, si la reconstruction est l’avenir du compresseur, elle ne peut être réalisée que dans des ateliers hautement qualifiés et organisés avec des process industriels.

PLOUXphoto.JPG

Pour expliquer la très forte activité actuelle d’HRS, Christophe Ploux évoque bien sûr l’effet canicule de cet été, mais pas que… Pour ce dirigeant de cette entreprise spécialisée de la reconstruction de compresseurs frigorifiques depuis 1969, les fortes tensions de la chaîne logistique incitent les clients, en peine pour trouver rapidement des équipements importés parfois de très loin, à se tourner là aussi vers de l’approvisionnement local. D’autant que HRS bénéficie d’un stock important, tant de compresseurs reconstruits que de pièces détachées.

Et pour celles qui viendraient à manquer, HRS s’appuie sur des techniciens chevronnés capables de les reproduire dans ses ateliers de la région parisienne. Selon notre interlocuteur, la filière bénéficie aussi de la crise énergétique actuelle qui incite, entre autres, au remplacement des chaudières au profit des PAC pour lesquelles la reconstruction des compresseurs est également une solution. Et Christophe Ploux d’évoquer dans ce domaine des installations très importantes, comme dernièrement avec un compresseur de 1,6 tonne. Mais pour le chef d’entreprise, le succès de la reconstruction est bien plus que conjoncturelle et s’inscrit dans l’essor de l’économie circulaire. Il rappelle que dans ce process, 85 % du poids d’un compresseur est recyclé. Ceux qui ne seraient pas sensibles à cet argument le seront peut-être par l’écart de prix comparé au neuf qui, tout en offrant les mêmes garanties, ne fait que croître avec les problèmes d’approvisionnement. Ces garanties étant de 2 ans avec à la clef les mêmes performances. Sans oublier, selon Christophe Ploux, qu’un compresseur reconstruit peut voir sa durée de vie multiplier par 4 avec un niveau de réparabilité quasi illimité. Mais il précise que tout ceci n’est applicable que si la reconstruction est réalisée dans des ateliers organisés industriellement. Et d’évoquer à ce titre la certification ISO 9001 – 2015 de son entreprise.

A lire aussi

Le point sur la reconstruction des compresseurs

Green Point étend ses services

"Mieux vaut prévenir..."

">