Dans un climat d’affaires soutenu qui suit un été caniculaire, Alexandre Négrier perçoit plus globalement le retour à une saisonnalité de l’activité. Elle se conjugue avec la migration du parc installé avec, par exemple, plus de compresseurs au CO2. Dans le même temps, pour accompagner l’élargissement et l’étendue des gammes, Gradius doit prendre les devants. Et ceci tant au niveau des sources d’approvisionnement que de la gestion des stocks afin d’offrir les mêmes disponibilités à des clients dont les demandes se font de plus en plus urgentes avec des exigences parfois atypiques, pour des produits « exotiques »... Et c’est ce même stock important constitué de longue date qui permet à Gradius d’amortir la hausse des coûts actuels et les problèmes d’approvisionnement.
Repérer les premières anomalies
Dans ce contexte de mutation des technologies suivie par les constructeurs, et face à l’évolution des fluides frigorigènes, Alexandre Négier incite les installateurs à la vigilance. Il conseille en effet de bien veiller au fonctionnement des machines afin de détecter les signaux faibles d’une possible casse à venir. Des défauts de pression, des coupures d’huile ou encore des déséquilibrages moteur sont autant d’anomalies à prendre en compte pour devancer une réparation qui sera plus économique et réalisée avec moins d’urgence. Cette préconisation est d’autant plus judicieuse dans un contexte d’approvisionnement tendu où il arrive de plus en plus fréquemment que les nouveaux modèles de compresseurs, même pour des fluides identiques, ne soient pas interchangeables avec les anciens…
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