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Le 16 septembre, journée internationale de la protection de la couche d’ozone, l’ONU a dressé un nouveau bilan sur son état de santé.

En cette journée consacrée à la couche d'ozone, tout le monde peut se réjouir de savoir « qu'elle se guérit », comme l'a souligné António Guterres, le secrétaire général de l’ONU. Après des décennies de détérioration, la couche d'ozone se reconstitue et le trou qui apparaît chaque printemps était plus petit en 2024 que les années précédentes, selon un nouveau rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

Pour mémoire, la couche d’ozone, située au-dessus de la stratosphère, est une couche de gaz qui empêche le passage de certaines radiations solaires nuisibles pour la santé humaine et les écosystèmes sur Terre.

Depuis les années 1970, cette couche s’est dégradée à cause de plusieurs substances chimiques, dont principalement les chlorofluorocarbones (CFC), dont il n’est pas ici nécessaire de rappeler à quoi ils étaient employés…

Bulletin de santé

Le Bulletin de l'ozone de l'OMM a été publié à l'occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone, le 16 septembre, et du 40e anniversaire de la Convention de Vienne, qui a reconnu l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique comme un problème mondial et a fourni le cadre nécessaire à la coopération internationale sur le sujet.

À ce jour, le Protocole de Montréal a permis d'éliminer progressivement plus de 99 % de la production et de la consommation de substances appauvrissant la couche d'ozone, depuis 1987. En conséquence, la couche d'ozone est désormais en passe de retrouver son niveau des années 1980 d'ici le milieu du siècle actuel. La prochaine évaluation aura lieu en 2026.

Quant au trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique en 2024 qui apparaît chaque printemps, il était plus petit que ceux observés entre 2020 et 2023, et sa profondeur était inférieure à la moyenne de 1990-2020.

Mais si António Guterres, le secrétaire général de l’ONU a pu se réjouir de ce rétablissement, il n'en a pas moins exhorté désormais les gouvernements à pousuivre l'élimination des HFC.