Pour accroître encore le Cop annuel des installations transcritiques, Advansor combine les performances des éjecteurs vapeur et des éjecteurs liquide.

Présent sur le marché depuis 2006, Advansor se revendique comme l’un des pionniers des centrales CO2 dans le monde avec quelque 5 000 machines aujourd’hui installées. Fort de cette expérience dans cette unique activité et d’un investissement annuel en R & D de 4 % de son C.A, le constructeur danois dit n’avoir jamais cessé d’innover. D’où sa pertinence dans cette technologie dans laquelle il peut se targuer d’avoir une très forte image de marque.

Parmi les axes de développement actuels, Darren Lacroix, directeur des ventes international Advansor, évoque l’apport des éjecteurs qui permet au constructeur de proposer de nouveaux designs pour ses centrales permettant ainsi de les rendre plus compactes tout en augmentant leur puissance. La compression parallèle est à ce jour une solution fiable, pertinente et performante pour des températures extérieures élevées (au-delà de 35 °C). Pour augmenter encore ces performances, Advansor intègre, avec sa compression parallèle, des éjecteurs vapeur et aussi des éjecteurs liquide. Les premiers permettent d’optimiser les performances énergétiques à partir d’une température extérieure de 25 °C. Et les seconds permettent une augmentation de la température d’évaporation, de l’ordre de 5K, en couplant la régulation des postes froid avec une surchauffe nulle (Régulation ALC). Cette combinaison permet d’augmenter le COP sur l’ensemble de l’année de façon non négligeable, et aussi permet de réduire la cylindrée globale de l’installation. L’une de celles-ci, associant les deux types d’éjecteurs, va être réalisée à la rentrée avec un partenaire historique de la marque dans un supermarché du sud de la France. Elle vient s’ajouter aux six sites déjà réalisés avec cette configuration dans les pays nordiques. 

Interrogé sur les principaux freins au développement de la technologie CO2 en France, Darren Lacroix préfère évoquer plusieurs obstacles. Si les clients utilisateurs sont demandeurs, il reste aux installateurs à sauter le pas, comme l’ont déjà fait les grands groupes, et à former leurs équipes ce qu’ils hésitent encore à faire par manque de temps le plus souvent. D’où un accompagnement de ces acteurs indispensable, selon lui.

Darren Lacroix souligne aussi l’impact de la réglementation mais aussi des Certificats d’énergie (CEE) qui ne prennent pas encore en compte suffisamment ce type de solutions. Ce qui lui fait dire que la technologie va plus vite que la réglementation.

Tout ceci à l’heure où la grande distribution vit une profonde mutation dans les formats de points de vente avec l’importance croissante des magasins de proximité. Ce qui n’est pas sans attirer de nouveaux acteurs sur le marché dont la spécialité n’est pas la réfrigération.