La version française, qui circule actuellement, bien qu’émanant des instances européennes, comporte encore des imprécisions dues notamment à sa traduction. Les spécialistes s’en sont emparée et cherchent encore des réponses à certaines questions. Au-delà de ces incompréhensions appelées à être résolues, c’est la future disponibilité à court terme des fluides frigorigènes qui inquiète les experts. Et ceci au-delà même des futures interdictions ou restrictions de GWP fixés en fonction de diverses échéances et/ou applications. La question des nouveaux quotas, encore plus restrictifs, soulève de nombreuses craintes. Au point que certains distributeurs seraient prêts à jeter l’éponge au vu des baisses de volumes globalement alloués. D’où aussi des paliers encore plus durs à passer dans les mois à venir en matière de maintenance et sur lesquels de nombreux professionnels ont déjà pris les devants pour alerter. Les appels à bien récupérer les fluides usagés – qui est une obligation – pour les régénérer devraient se multiplier. Ceci à l’heure où il semble, paradoxalement, que les retours de fluides se tarissent. L’histoire dans ce domaine semble se répéter. Sauf que cette fois les restrictions sont encore plus drastiques. Sans compter que de nombreuses installations, notamment en GMS, n’auraient toujours pas été rétrofitées ou remplacées avec des fluides à bas GWP. L’inflation dans ce domaine aussi guette. Qui pourrait enflammer le marché noir.