![LQ13439826C_picture_0_cropped.jpg Les locaux de l'ECHA, à Helsinki (Finlande).](/uploads/media/image/0001/65/thumb_64495_image_article_photo.jpeg)
Les locaux de l'ECHA, à Helsinki (Finlande).
À l'issue de la fin de la consultation fin septembre relative aux PFAS, l'ECHA a reçu plus de 5 600 commentaires émanant de 4 400 organisations, entreprises et particuliers. Désormais, l'ensemble des retours est étudié par un comité scientifique d'évaluation des risques (RAC) et d'analyse socio-économique (SEAC), et ceux fournissant des informations pertinentes fondées sur des preuves seront pris en compte dans le processus de formulation d'avis de l'Agence européenne des produits chimiques.
![ECHA.png ECHA.png](https://pycedition-dam.swyp.fr/permalink/v1/2/107409/document/ECHA.png?token=f6M41IizlNJUvEhuwIOEu4GirjBNAHGKoszbb7M133xjVfEvLDyj3tZR82lWZevW)
ECHA
Le nombre de commentaires par pays. A noter : le nombre de commentaires de la Suède est élevé en raison de commentaires individuels soumis à l'ECHA à la suite d'une campagne nationale.
Les cinq pays ( l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède et le Danemark) qui ont préparé la proposition initiale examineront également les résultats de la consultation et pourront la mettre à jour selon les retours récoltés. L'ECHA fournira les avis finaux à la Commission européenne « dans les plus brefs délais », tout en garantissant un examen approprié par les comités scientifiques. Une fois que les commissions auront adopté leurs avis, ceux-ci seront communiqués au public. Enfin, la Commission, en collaboration avec les États membres de l'UE, décidera de la restriction.
De son côté, la France a déclaré via Elisabeth Blaton, représentante du Ministère de la transition écologique, lors du colloque annuel de l'AFCE que les authorités n'avait « pas encore » d'avis définitif sur le sujet des PFAS.