DR
Gilbert Martin, fan de moto et de peinture à la ville.
Parti à 88 ans, Gilbert Martin a eu une longue carrière dans le froid mais aussi une forte présence dans le milieu associatif.

Né en 1935 au Maroc, Gilbert Martin se tourne d'abord vers des études d'agronomie en arrivant en France dans les années cinquante. Mais c'est à l'IFFI (Institut Français du Froid Industriel et de génie climatique) qu'il fera la bascule dans ses études vers le froid.

Après la guerre d'Algérie pour laquelle il fut appelé, Gilbert Martin va travailler dans différentes entreprises de froid. En premier lieu au sein de la SAMIFI où il réalisait des tunnels de congélation puis chez General Motors et sa branche réfrigération. Il revient un court moment à l'agronomie avant de définitivement se tourner vers la profession, d'abord pour la branche française de Schwartz-Hautmont, ensuite au sein de la société américaine Pittsburgh Corning, pour enfin travailler chez Searle France. C'est dans cette entreprise, où il débuta au service commercial, qu'il prend sa retraite trente ans plus tard, arrivé au poste de directeur général.

Selon son fils, Thierry, Gilbert Martin aspirait « à l'union des associations professionnelles de la branche » comme en témoigne son activité dans l'AITF (fusionnée depuis avec l'AFF) en tant que vice-président de 1978 à 1982. Durant sa carrière il a notamment reçu la médaille Charles-Tellier en novembre 1991. « C'est un homme qui a trouvé sa place dans les métiers du Froid en parvenant à un haut niveau », a commenté son fils, lui-même épris du froid par atavisme.

Si le froid a occupé sa carrière professionnelle, la peinture était aussi l'une de ses passions depuis ses premiers cours vers l'âge de 10 ans. Admiratif de Claude Monet, Gilbert Martin n'a cessé de dessiner et peindre tout au long de sa vie comme l'attestent ses proches.