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À l’occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, António Guterres, le secrétaire général de l'ONU, réclame d’avantage d’efforts des industriels mais aussi des gouvernements pour parvenir à un refroidissement efficace et durable.

Le 16 septembre se tient la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, en commémoration du protocole de Montréal signé en 1987. À une semaine du Sommet sur l’action pour le climat (le 23 septembre à New-York), António Guterres, le secrétaire général de l’ONU a déclaré que « la mise en œuvre de l'amendement de Kigali sera à l'avant-plan de l'action pour le climat. Tous les pays doivent élaborer des plans nationaux d’action pour le refroidissement afin d’assurer un refroidissement efficace et durable et de proposer des services essentiels au maintien de la vie, tels que des vaccins et des aliments sains. » L’ONU appelle également « à des actions concrètes et renforcées de la part de l'industrie », notamment en améliorant leur efficacité énergétique afin de réduire davantage leur impact sur le climat.

Le Secrétaire général a aussi déclaré qu’il était impératif de « soutenir sans réserve l'amendement de Kigali au Protocole de Montréal, entré en vigueur le 1er janvier 2019. En éliminant progressivement les HFC, cet amendement peut éviter jusqu'à 0,4 °C d'augmentation de la température mondiale à la fin du siècle tout en contribuant à la protection de la couche d’ozone. »

Tout en se concentrant sur la lutte contre le changement climatique, António Guterres a également demandé de faire preuve de la plus grande des vigilances face au trafic illégal de fluides frigorigènes appauvrissant la couche d’ozone et à leur utilisation. « La récente détection d'émissions d'un de ces gaz, le CFC-11, nous rappelle que nous avons besoin de systèmes de surveillance et de compte rendu continus, ainsi que de meilleures réglementations et mesures d'application. »