picture Complexe, le statut et les règles applicables aux HFC extraits des équipements a conduit à la rédaction d'une note d'interprétation par le le ministère de la Transition écologique fin 2017.

Afin de se conformer à la réglementation et assurer une plus grande sécurité des installations comme des opérateurs, l’ADC3R liste un certain nombre de conseils et précautions face aux fluides récupérés

L’Association des distributeurs, conditionneurs, récupérateurs et retraiteurs de réfrigérants (ADC3R) s'est donné pour mission, entre autres, la promotion des bonnes pratiques des fluides frigorigènes récupérés. C'est à ce titre qu'elle a souhaité faire un certain nombre de rappels dans notre magazine à paraître à la fin du mois. Ces conseils font suite, après quelques mois d’application, à la parution fin novembre 2017 de la note d’interprétation de la DGPR relatifs aux « Statut et règles applicables aux HFC extraits / récupérés des équipements de froid ». (*)

Parmi ses remarques, l’ADC3R observe que certains opérateurs se servent des bouteilles de récupération pour y stocker des fluides frigorigènes. Or ces emballages ne sont pas des bouteilles vierges et propres. Le produit qui y est stocké peut donc être pollué avec des résidus de toutes natures, souligne Laurent Guégan, président de l'ADC3R qui met en garde contre un risque certain lors de la réutilisation du fluide. Or rappelle-t-il, celui qui le remet dans l’installation est considéré comme le responsable en cas de problème, sachant qu’en la matière on se retourne toujours vers le dernier intervenant.

Les adhérents de l’ADC3R constatent aussi parfois que des bouteilles de produits vierges ont leur clapet de non-retour cassé afin de les utiliser aussi pour récupérer du fluide. Cette pratique est aussi susceptible d’entraîner une pollution du contenu mais aussi des risques sérieux pour l’opérateur en cas notamment de surremplissage et donc d’explosion.  

Retrouvez l'intégralité des conseils et recommandations de l'ADC3R dans le numéro 1068 de La RPF à paraître fin septembre.

(*) Pour mémoire, cette note émane de la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) et a été publiée sur le site du ministère de la Transition écologique et solidaire.