
À l’occasion de présentation du bilan climatique de l’été 2025 de Météo France, Agnès Pannier Runnacher a évoqué « une rentrée de tous les périls », voulant avant tout évoqué ici celui de l’urgence climatique et écologique. Alors que le seuil des 40 °C a souvent été atteint ou dépassé dans le sud (à 32 reprises au mois d’août, dans 20 stations Météo France), l’été 2025 peut se targuer d’être le 3e été le plus chaud jamais enregistré en France. Ainsi, le seuil des 35 degrés a été dépassé par exemple : 15 fois à Carpentras, 9 fois à Toulouse et Carcassonne, 4 fois à Nîmes et Aix-en-Provence…. Selon les prévisions, à l’horizon 2100, les vagues de chaleur pourront durer jusqu’à deux mois en continu et le réchauffement moyen en France métropolitaine sera de + 4 °C, quand bien même nous aurions atteint la neutralité carbone en 2050.
Et dans le même temps, la ministre s’est alarmée des résultats d’un récent sondage sur « L’état d’esprit des Français à la rentrée 2025 » qui montrent que le degré de priorité assigné à la protection de l’environnement et la lutte contre le dérèglement climatique est au plus bas depuis 3 ans. 45 % des Français considèrent ces deux enjeux tout à fait prioritaires aujourd’hui. C’est 5 points de moins qu’en janvier. Et surtout 24 points de moins qu’il y a 3 ans, en août 2022.
Afin de contrecarrer toutes critiques d’inactions, Agnès Pannier Runnacher n’a pas manqué dans son discours de rappeler toutes les mesures déjà prises ces dernières années et d’évoquer les raisons malgré tout de pouvoir encore positiver.