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Un comité stratégique a annoncé un plan de soutien aux industries agroalimentaires pour accélérer les transitions (énergétiques, écologiques, environnementales) et renforcer la compétitivité.

C'est en plein salon de l'Agriculture à Paris que s'est tenu un comité commun entre Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et Roland Lescure, Ministre délégué chargé de l'Industrie. Au programme : les deux ministres ont annoncé une mesure de soutien à l'industrie agroalimentaire avec pour objectif de lever plus de 500 millions d’euros, dont 200 millions d’euros apportés par l’État. Mais aussi la facilitation de l’accès à France 2030, notamment sur les volets « décarbonation » et « robotisation », le report de charges sociales et fiscales pour les entreprises qui le souhaitent et les « Boosters IAA » avec une formation des dirigeants à l’export assurée par Business France.

Marc Fesneau a déclaré : « L’industrie agroalimentaire française est un formidable atout pour la souveraineté alimentaire de notre pays. Le plan de soutien porte l’ambition de l’État et est structurant pour la filière tout en lui permettant de consolider ses fondations pour mieux se projeter dans son développement vers une chaîne de production alimentaire plus décarbonée et mieux rémunératrice pour les agriculteurs ».

Avec ce programme d'aide, le Gouvernement souhaite « apporter un soutien de court terme en trésorerie », à s'avoir : des facilités de paiement spécifiques pour certains types de charges (fiscales et sociales) mises en place, des dispositifs d'aides énergie et une campagne d'appels téléphoniques opérée par les CCO pour accompagner les dirigeants. Dans le détail, ce dispositif de 500 millions d'euros suivra une logique de consolidation pour accompagner les PME et ETI, mais aussi une logique de capital développement pour accompagner des PME.

De son côté, Roland Lescure a déclaré : « L’Etat est aux côtés des acteurs de l’agroalimentaire pour renforcer la compétitivité de la filière et conforter notre souveraineté alimentaire. Rien ne se fera néanmoins sans la détermination de tous les acteurs d’aller également dans ce sens et de travailler à des solutions collectives innovantes et créatrices de valeur ».