
Après avoir surtout conquis les supermarchés dans une version subcritiques , LE CO2 est désormais avant tout présent en mode transcritique dans les surfaces de vente. Plusieurs arguments expliquent ce succès du dioxyde de carbone ces dernières années, soulignent ses partisans convaincus. La pérennité de l’installation est en effet évoquée au regard la réglementation F-Gas, le R 744 faut-il le rappeler affiche un GWP (ou PRP pour potentiel de réchauffement global) équivalent à 1. On estime aussi que les économies d’énergie dans ce cas par rapport au R 404A seraient au minimum de l’ordre de 15 %, en fonction toutefois des technologies utilisées pour optimiser les installations par fortes chaleurs… Autre argument développé , la taille réduite de l'installation (compresseurs, tuyauteries...) qui réduit les coûts à l’installation. Il en va de même du prix très inférieur de ce réfrigérant par rapport à des fluides synthétiques de nouvelle génération. Sans parler de l’affranchissement d’une telle installation à une toujours possible taxe « carbone » dont l’introduction est régulièrement évoquée. Enfin, la possible valorisation de l’installation par des Certificats d’économie d’énergie qui peut permettre une importante réduction de l’investissement a bénéficié au développement de ces centrales.
Élargissement des gammes de centrales CO2
Les constructeurs qui en ont fait de ces centrales, un élément clé de leur catalogue, ont eu la volonté de les rendre disponibles dans des tailles variées pour servir aussi bien les nouveaux formats de magasins de centre-ville avec des modèles compacts, que les hypermarchés mais également les sites de production industrielle. Et pour contrer la baisse de rendement des installations confrontées à des températures estivales élevées typiquement supérieure à 30 °C) , les solutions transcritiques ont intégré des systèmes complémentaires capables de renforcer leur efficacité. On note dans ce domaine l’usage de la compression parallèle qui consiste à aspirer directement les gaz de « by-pass » par un compresseur dédié. Ces gaz sont alors aspirés à 38 bar au lieu de 28 (pression d’aspiration des compresseurs HP). Dans le même objectif, le sous refroidissement du gaz sortant du refroidisseur est utilisé. Enfin, un certain nombre de constructeurs propose l’adjonction d’éjecteurs dans différentes versions : mise en parallèle de plusieurs éjecteurs, bloc d’éjection avec électrovannes, éjecteurs avec section d’éjection variable ou encore éjecteurs vapeur modulants. Toutes ces technologies permettent au cycle transcritique de devenir compétitif même par forte chaleur ambiante mais oblige malgré tout à être pris en main par des frigoristes aguerris. D’où la proposition des fabricants de former les techniciens de leurs clients et la nécessité pour les centres de formation de s’équiper de tels équipements pour y familiariser toute une nouvelle génération . Notons enfin que les centrales CO2 transcritiques renforcent leur légitimité lorsqu’elles sont associées à de la récupération de chaleur dans laquelle elles excellent.
Les HFO arrivent à la charge
S’il y a peu encore, la montée en puissance du CO2 pouvait laisser penser que ce fluide tendrait partout à s’imposer, d’autres solutions avec des HFO sont venues rebattre les cartes. Du fait de leur GWP très faible à l’exemple du R 1234ze, ces équipements peuvent aussi se prévaloir de ne pas nécessité de retrofit dans l’avenir. Ces équipements peuvent se prévaloir de fonctionner avec des pressions très basses avec de fait un aspect sécuritaire qui a de quoi plaire aux installeurs comme à leurs clients. Pour des fluides classés A2L, donc légèrement inflammables, la formation aux pratiques d’intervention et de soudure sur le circuit s’avère aussi nécessaire mais souvent plus accessible aux techniciens habitués aux précédents HFC.
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