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Détecter, arrêter et sanctionner les fraudes à la rénovation énergétique fait partie des priorités des ministères de la Transition écologique et de l'Économie pour 2024. Avec plusieurs mesures à la clé. 

L'État vient d'annoncer plusieurs moyens pour renforcer la lutte contre cette fraude. Parmi ceux-ci il est indiqué que :

- Les effectifs de la DGCCRF consacrés à la lutte contre la fraude et les arnaques à la rénovation énergétique seront doublés d’ici fin 2024, avec une hausse de 24 emplois.

- 10 % des dossiers MaPrimeRénov’ et 12,5 % des dossiers au titre des aides CEE seront contrôlés sur place en 2024, contre 7 à 8 % aujourd’hui. Le taux de contrôle par contact (courriel ou téléphone) augmentera de 20 % en 2024 puis 30 % en 2025. Ces contrôles se concentreront notamment sur les rénovations d’ampleur, en cohérence avec la priorité donnée à ces opérations dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024.

- Selon les annonces, il est spécifié que les services de l’État seront en mesure de cibler davantage leurs contrôles grâce au renforcement des outils informatiques de l’ANAH et la systématisation du partage d’information et des signalements dans le cadre de la mission interministérielle de lutte antifraude (MICAF).

- Également,  la fiabilité des contrôles sera améliorée avec en particulier, le renforcement de l’indépendance des entreprises chargée du contrôle des travaux financés par les certificats d’économie d’énergie.