picture Photo montage de ce pourrait être l'affichage des émissions de GES dans les commerce. Crédit : La Rpf

Telle est l’une des 146 propositions de la Convention citoyenne pour le climat retenue par le président de la République, et qui, comme d’autres, pourrait impacter la filière

La Convention citoyenne pour le Climat qui réunit 150 membres a rendu le 19 juin ses 149 propositions au président de la République qui en a retenu 146. Elles visent à atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990).

Parmi celles-ci on note :

- Rendre obligatoire l’affichage des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les commerces et lieux de consommation ainsi que dans les publicités pour les marques
- Interdire de manière efficace et opérante la publicité des produits les plus émetteurs de GES, sur tous les supports publicitaires. Cette proposition également préconisée par Greenpeace vise, pour l’heure, les grosses cylindrées polluantes et certains vols…
- Contraindre par des mesures fortes les espaces publics et les bâtiments tertiaires à réduire leur consommation d’énergie.  
- Inciter à limiter le recours au chauffage et à la climatisation dans les logements, les espaces publics et ceux ouverts au public ainsi que les bâtiments tertiaires (température moyenne maximale de 19 °C, renoncer à la climatisation en deçà de 30 °C).

Le président de la République s’est engagé à « mettre rapidement en œuvre » l’ensemble des 146 propositions retenues :

- certaines propositions relevant du champ réglementaire passeront en Conseil de défense écologique avant la fin du mois de juillet ;
- d’autres seront intégrées au plan de relance soumis au Parlement à la fin de l’été ;
- enfin, la plupart des propositions feront l’objet d’un projet de loi spécifique « multi-mesures » en septembre.

D’ores et déjà, Emmanuel Macron a promis l'injection de 15 milliards d'euros supplémentaires sur deux ans, notamment pour la rénovation des bâtiments.