picture Parmi les grands thèmes abordés : ne pas confondre nettoyage et désinfection ; ne pas systématiser la prise de température et l’usage du masque. Photo : INRS.

Dans le contexte actuel de pandémie, l’INRS actualise ses recommandations pour aider les entreprises à reprendre leur activité sur site tout en préservant la santé et la sécurité de leurs salariés.

Différentes entreprises ont déjà dû s'adapter à cette situation exceptionnelle et de nombreuses autres vont devoir relever le défi avec le début du déconfinement. L’INRS (*) appelle à la vigilance sur certaines pratiques qui pourraient avoir des impacts délétères sur la santé, la sécurité et les conditions de travail des salariés et propose un dossier spécial Covid-19. Ainsi repenser l’organisation du travail, et notamment recourir aux horaires décalés (travail du matin, du soir, travail en 2X8, travail du week-end, etc.) ou au travail de nuit peuvent permettre d’assurer le maintien de l’activité tout en limitant le nombre de personnes présentes simultanément sur le même lieu de travail. Cependant, cette réorganisation du temps de travail peut avoir des répercussions sur la santé et la sécurité des travailleurs. « Prévenir la dette chronique de sommeil est particulièrement important car elle a pour conséquence directe une baisse de vigilance qui peut être source d’accidents de travail ou de trajet, alerte le Dr Marie-Anne Gautier, expert d’assistance médicale à l’INRS. Attention, décaler les horaires ne doit pas entraîner d’augmentation de l’amplitude du temps de travail et le recours au travail de nuit doit rester exceptionnel. » Si cette stratégie transitoire de distanciation sociale est toutefois décidée, des mesures de prévention doivent être mises en place, comme privilégier un minimum de 11 heures de repos entre deux postes, repousser au maximum l’heure de prise de poste du matin, promouvoir la pratique de microsiestes…

Parmi les autres grands thèmes abordés dans le dossier : ne pas confondre nettoyage et désinfection ; ne pas systématiser la prise de température et l’usage du masque.

(*) l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS)