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L’Epee organisait ce 8 janvier un Webinar intitulé « Une approche en cinq étapes pour fournir du froid durable ». L’occasion pour sa directrice générale Andrea Voigt, de rappeler certaines réalités.

 « Bien que les HFC ne représentent que 2 % des émissions de gaz à effet de serre, le CO2 demeurant le contributeur majeur en Europe avec 81 % des parts, il faut poursuivre les efforts vers la neutralité carbone. » Andrea Voigt propose ainsi d’opter pour une approche intégrée du refroidissement et du chauffage, en optimisant les besoins en froid et en améliorant l’efficacité énergétique. L’impact des fluides frigorigènes sur le climat doit être atténué par l’emploi de fluides à bas GWP, la réduction de la charge en fluides, le contrôle de fuite, la qualification des installateurs et le recyclage des fluides. Plus globalement en s’orientant vers les énergies renouvelables. Il reste pour cela des obstacles de taille à dépasser. Andrea Voigt cite, entre autres, la faible conscience des politiques et du marché ainsi que le manque de main-d'œuvre qualifiée. Selon elle, le challenge est triple : il concerne le phase-down des HFC, la réduction de la consommation énergétique et la mutation vers les énergies renouvelables. Avec une approche intégrée, le refroidissement peut devenir un catalyseur vers la neutralité carbone à travers de nombreuses technologies durables. 

En conclusion la directrice de l’Epee a enfoncé le clou en rappelant que ne rien faire n’était pas une option envisageable : « Des efforts sont à réaliser urgemment pour combler le vide qui existe entre science, politique et citoyen afin d’assurer un déploiement plus large de solutions en adéquation avec un froid durable. Mais nous ne pouvons pas y arriver seul : les différents secteurs industriels concernés doivent unir leurs forces. »