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Ce social-démocrate néerlandais a été nommé par Ursula von der Leyen, la présidente élue de la Commission européenne.

Frans Timmermans, est un ancien postulant au poste de président de la commission. Il a été choisi pour assurer la fonction de commissaire européen chargé du climat. Il s'occupera, de la gestion de la politique de lutte contre le changement climatique, en coordonnant les efforts dans les domaines de l'agriculture, de la santé, des transports, de l'énergie, de la cohésion et de l'environnement, ainsi que du fameux Green deal européen (objectif de neutralité climatique de l’Europe d’ici 2050), priorité absolue de la nouvelle commission. « Nous avons besoin d’un Green New Deal ambitieux pour l’Europe, qui façonne l’avenir de nos enfants et assure leur santé, leur bien-être et leur sécurité sur une planète verte et florissante », a tweeté le Néerlandais, ajoutant qu’il était « ravi de travailler sur ce projet pour les cinq prochaines années ».

Dans une lettre adressée à Timmermans, von der Leyen lui a demandé de présenter une loi, dans les cent premiers jours de son mandat, sur la neutralité climatique. En parallèle, il devrait également envisager d'approfondir l'objectif de réduction des émissions fixé par l'UE pour 2030, à 50 % par rapport aux niveaux de 1990. En vertu de l'Accord de Paris, les pays devraient soumettre leurs contributions nationales mises à jour d'ici 2020.

Il assumera également une double fonction, au même titre que deux de ses homologues, celle de 1er vice-président exécutif, poste qu'il occupe depuis 2014. Le numéro 2 de la commission, reconnu comme un grand orateur charismatique et polyglotte (il parle six langues différentes, dont le français, avec une aisance remarquable) a longtemps été pressenti comme le successeur idéal de Jean-Claude Juncker. Membre du Parti travailliste néerlandais, il a été secrétaire d'État auprès du ministère des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes entre 2007 et 2010, puis ministre des Affaires étrangères entre 2012 et 2014.