DGPR Le ministère de la Transition écologique et solidaire vient de mettre en ligne un récapitulatif de ce qu’il est permis de faire ou pas…

Dans son tableau récapitulatif très synthétique sur les alternatifs autorisés, le ministère passe en revue les fluides inflammables (A2L, A2 et A3), l’ammoniac et le CO2 selon l’application : froid commercial, industriel, Climatisation, Pac… Si les inflammables sont encore interdits dans les grands établissements recevant du public (ERP), de catégorie de 1 à 4 pour les applications de Climatisation (splits et multi-splits), les chillers centrifuges ou volumétriques et les pompes à chaleurs résidentielles, le ministère précise bien qu’une révision de l’article CH35 est en cours dans ce domaine.

 

Réactions des fournisseurs

Panasonic a tout de suite relayé la sortie du document en évoquant une nouvelle étape « vers une autorisation massive du R 32 ». Et de souligner que ce fluide frigorigène est tout à fait autorisé dans les ERP de catégorie 5. David Bioche, responsable Marketing de la division Chauffage, climatisation et réfrigération de Panasonic précise « cette communication est un nouveau signal positif adressé aux industriels.» Il ajoute : « Le R32 est la réponse idéale et immédiate aussi bien au besoin de diminution des HFC qu’à celui d’équiper des ERP de systèmes de chauffage et climatisation performants, il serait dommage de s’en priver à cause de l’obsolescence de réglementations prises à une époque où ces fluides n’existaient pas encore. » Notons que Le Froid Pecomark avait aussi publié précédemment une note pour éclairer ses clients sur les usages autorisés du R 32. À ce titre, le distributeur stipule que « contrairement aux idées reçues, beaucoup d’établissements sont de catégorie 5 et donc éligibles au R 32, par exemple tous les magasins et restaurants de plain-pied recevant moins de 200 personnes. » Reste maintenant à savoir comment vont évoluer les textes concernant les ERP de 1er groupe (de catégorie 1 à 4). Les avis continuent de diverger entre toutes les parties prenantes au dossier. Et comme le souligne Le Froid Pecomark dans sa note, visiblement, « le ministère (ndlr : de la Transition écologique) souhaite se donner plusieurs mois pour rendre son avis. »