La Rpf

Stars des salons professionnels ces dernières années et mise en œuvre dans de nombreuses installations, le C02 s'inscrit encore dans de nombreux projets.

Présentée il y a encore quelques années comme le fluide « naturel » alliant à la fois un très bas GWP (égal à 1) mais aussi de très bonnes performances avec récupération de chaleur à la clé, le CO2 semblait devenir l’allié incontournable des installations frigorifiques. Force est de constater depuis, avec une multiplication des réalisations, que des critiques ont été exprimées. Sont-elles totalement fondées où dues à une technologie qui exige d’être bien maîtrisée.

Échauffées par des températures estivales caniculaires, les critiques n’ont pas manqué de mettre en lumière des dysfonctionnements et contre-performances allant à l’encontre des bénéfices environnementaux souvent annoncés. Parmi ces propos négatifs, on note une efficacité énergétique mauvaise en raison d’un besoin en électricité accrue pour produire autant de kilowatts qu’avec d’autres fluides. Et surtout des problèmes liés aux particularités intrinsèques du CO2 : une température critique extrêmement basse impliquant de l’utiliser en cycle transcritique, donc à des températures et des pressions bien supérieures à la normale… Ce qui implique une bonne maîtrise de la technologie parfois insuffisante sur le terrain… Où l’ajout de composants qui surenchérissent les réalisations et les rendent encore plus complexes. À ce tableau noir, il faudrait rajouter l’eau consommée parfois pour refroidir les gaz cooler à l’occasion de températures extérieures trop élevées sans parler des canicules.

Face à ces critiques impossibles à ignorer, des fabricants nous livrent les solutions et façons d’appréhender les équipements pour en tirer le meilleur parti et la place qu’ils méritent.

Lire le dossier CO2 :