Les repreneurs intéressés par l’activité de services multitechniques d’Engie ont jusqu’au 5 septembre pour faire connaître leur offre. Elles devraient être pléthores.

Mieux vaut faire envie… ! Selon l’adage, Equans suscite visiblement les convoitises. Cette branche de services multi-techniques officiellement créée par Engie le 1er juillet ne manque pas de prétendants si l’on en croit les analystes économiques. Il faut dire que sa compétence dans de nombreux domaines, dont la réfrigération et le génie climatique, et sa présence dans 17 pays avec 74 000 salariés qui réalisent un chiffre d’affaires de plus de 12 milliards d’euros, a de quoi exciter les appétits. Et ceci même si le billet d’entrée est estimé entre 5 et 6 milliards par les spécialistes.

Si du côté des groupes industriels, on évoque toujours Bouyges et Spie pour cette reprise, le nom d’Eiffage est désormais cité. Interrogé par Les Echos, son PDG Benoît de Ruffray a précisé que sa société ne s’allierait pas pour réaliser cette acquisition, notamment avec un fonds d’investissement. Car de ceux-ci il est également beaucoup question dans ce dossier avec l’évocation notamment de Bain Capital, Carlyle et le duo CVC-PAI Partners. Dans tous les cas, il se confirme que l’État-actionnaire surveille de près la future cession qui pourrait être finalisée début 2022. La volonté affichée est de préserver l’emploi en Europe, au moins durant deux ans. Ce qui est sûr, c’est que même après le 6 septembre, date où toutes les offres doivent être déposées, cette reprise continuera à faire couler beaucoup d’encre et susciter de nombreuses interrogations sur l'avenir d'Equans.