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Trois jeunes frigoristes du grand Ouest sont venus recevoir leur titre de Meilleur apprenti de France sur la scène du Théâtre du Châtelet à Paris fin mars. La rédaction a rencontré Nicolas Jonin, 17 ans, l'un des trois jeunes médaillés.

Quel est votre parcours dans les métiers du froid ?

Nicolas Jonin : C'est la diversité des métiers au sein de la profession du froid qui m'a fournie. Très tôt j'ai fait des étapes et j'ai compris qu'on ne faisait jamais la même chose avec de la mécanique, de l'électrique, de la fluidique. Dans ma famille, mon frère était déjà frigoriste. C'est en partie grâce à lui que j'ai pu découvrir le froid puisqu'il a aussi été MAF quelques années antérieurement.

Comment avez-vous pu participer au MAF ?

NJ : Ce sont les professeurs qui nous ont proposé cette expérience. J'ai accepté car je pense que la pression d'un concours avec des professionnels autour de nous peut être similaire à l'expérience du milieu professionnel avec un client final. C'est aussi un moyen de se préparer à la vie professionnelle. Et puis j'avais envie de me challenger par rapport à mon frère. Même s'il n'a pas été coach pour moi, j'ai trouvé du conseil auprès de mes professeurs. Ce sont eux qui étaient là pour nous.

Et quels sont vos objectifs pour les années à venir ?

NJ : Je serais en alternance en BTS à Chollet et j'ai déjà trouvé une entreprise pour l'année prochaine. Pour le moment je me concentre sur mon baccalauréat. Avec Johan, nous avons pu participer aux MAF car nous étions en avance sur le programme mais j'aurais refusé si nous étions en retard. Les études me semblent plus importantes qu'un concours de Meilleur Apprenti de France.